mercredi 9 octobre 2013

Surprise 1 - Manger une armoire


On relit pour le plaisir quelques romans de Pascal Garnier. Soudain, dans La Théorie du panda on tombe sur ce passage :
  
« L’armoire occupe presque toute la vitrine. […]
- Huit cents euros, vous dites ?
- C’est du merisier massif. Entièrement mortaisée et chevillée, pas un clou, pas une vis !
- Consommable, quoi ?
- Pardon ?
- On peut la manger, il n’y a pas de fer dedans ?
- Je ne comprends pas.
- Ça ne fait rien. Elle est vraiment très belle. Merci.
Dommage que Mathieu soit mort. [Gabriel] la lui aurait bien offerte. Mathieu en avait mangé une, celle dans laquelle sa femme était morte, étouffée au milieu de ses fourrures, la porte s’étant refermée sur elle par mégarde. Fou de douleur, car il était éperdument amoureux de son épouse, il avait tenu le meuble pour responsable et avait juré de la bouffer jusqu’au dernier pied. Ça lui avait pris des années. Mais, copeau après copeau, d’écharde en écharde, il l’avait entièrement dévorée. Chaque matin, à l’aide d’un canif, il en découpait un morceau qu’il mâchait avec la pugnacité que seule la douleur d’un amour contrarié peut entretenir. C’était une armoire Louis-Philippe, en acajou. Au bout de deux ans à peine, il avait déjà dévoré une porte. » [1]

Cette histoire d’armoire dévorée patiemment éveille un écho. Vargas ? Oui, Fred Vargas, on en est presque sûre. Dans Un lieu incertain. On refeuillète attentivement le roman, et l’on tombe là-dessus :

« - […] Il paraît qu’une fois, chez vous, un gars a voulu manger une armoire en bois.
- Qu’est-ce qu’il dit ? demanda Adamsberg, voyant les sourcils de Radstock se froncer.
- Il dit que, chez nous, un gars a voulu manger son armoire en bois. Ce qu’il a d’ailleurs accompli en quelques mois avec l’aide intermittente de deux ou trois amis.
- Une bizarrerie vraie, hein, Denglarde ?
- Tout à fait vraie, cela se passait au début du xxe siècle. » [2]

Et un peu plus loin dans le roman, on revient sur le mangeur d’armoire :

« - […] Le mot n’existe pas parce que l’acte n’existe pas. Enfin, il n’existait pas encore. […]
- C’est comme pour le mangeur d’armoire. Il n’y a pas de mot.
- Thékophage, propose Danglard. » [3]

On se souvient alors qu’à la lecture du roman de Fred Vargas, on avait déjà tiqué. Cette histoire d’armoire mangée, on l’avait déjà lue quelque part. Puis on était passé à autre chose, on avait oublié. Plus tard, en relisant Garnier, on repensait à Vargas, puis à ce sentiment de « déjà lu ». Bourgeade, bien sûr ! L’Armoire, roman publié en 1977 [4]. Roman n’est d’ailleurs pas le bon mot. Disons une fable, voire un conte politique, ou philosophique. L’histoire se déroule à Berlin, le héros vit à l’Est et veut passer à l’Ouest, par les égouts. Mais il ne résout pas à partir sans son armoire. Il va donc la manger pour l’emporter avec lui :

« Finalement, il prit sa décision. Ne pouvant se résoudre à jeter l’armoire, et encore moins à la brûler, il la mangea. » [5]

Et plus l’on y pense, plus cette histoire de types qui dévorent les armoires évoque un écho, qui reprend un écho, qui reprend… Ah mais bien sûr ! Cette histoire, on ne l’a pas seulement lue, on l’a entendue. Une voix impensable, reconnaissable entre toutes. Dalí. Le grand couplet sur la mastication, et sur Gala transformée en olive. Sur le site de l’INA, on retrouve la vidéo :

Transcription :
« Philosophiquement, l’unique façon de connaître l’objet, c’est en le mangeant. […] J’ai toujours dit que si Gala, que c’est l’être que j’aime le plus au monde, mourait, et soudainement elle devenait petite comme une olive, évidemment, je la mangerais. Jamais je l’enterrerais, je la mangerais. À ce propos, j’ai un souvenir exeeeemplaire d’un étudiant de philosophie, qui vivait avec Luis Buñuel et García Lorca et moi à la résidence étudiante de Madrid, et lequel mangea un(e) armoire à glace. Tout complet. C’était pas un(e) armoire à glace très très grand mais quand même il avait presque un mètre de hauteur. Il l’a divisé(e) mathématiquement en petits cubes et, ça a duré deux ans, et tous les jours il pilait, il pilait le bois, et avec la purée de pommes de terrrrre ou au petit déjeuner, ou pendant la nuit, il mangeait un peu de son miroir, enfin, de son armoire à glace. Je parlais du miroir parce que, aussi, quand il est arrivé au miroir, il a fait la même opération, il l’a pilé, et trois fois par jour, et parfois le dimanche il en prenait un peu plus, enfin, au bout de deux ans, tout(e) l’armoire à glace avait passé à travers de ses viscères, sa pulpe biologique. Ce garçon, il est devenu fou plus tard, comme c’était à prrrévoir, mais quand même, la leçon de philosophie, dans le sens de la rrréussite, était totale, parce que d’une façon impérialiste, l’unique façon de réussir, c’est de manger ce qu’on veut posséder. »

On fouille plus avant dans le web, et l’on tombe sur l’artiste belge Patrick Corillon qui propose sur son site un court texte dans lequel il est aussi question de manger des meubles :

« L’homme de la 204 mange les meubles de sa chambre. Il réduit tout en poudre : lime le bois et le métal, pile le verre, découpe les tissus. Il lui faut environ deux ans pour ingurgiter le tout. L’hôtel propose fièrement à sa clientèle “la visite de la chambre de l’homme qui mange sa chambre”.
J’aurais voulu emporter un petit quelque chose qu’il aurait laissé de côté, mais son contrat avec la direction lui interdit d’oublier quoi que ce soit. Il doit même avaler les journaux, qui pourtant, avec leurs pages d’offres d’emploi, lui permettraient peut-être de trouver un toit sans être réduit à accepter tous ces sales petits boulots. » (le site n'est plus visible aujourd'hui).

À une question de Catherine Flamcbin, Patrick Corillon ne répond pas vraiment sur l’origine de ce texte, sur la source d’inspiration :

« Catherine Francblin : […] Dans l'histoire à l'hôtel, il existe un personnage qui mange sa chambre et le recrache en poudre, du coup il mange son journal et ne peut plus trouver d'autre logement et est donc condamné à vivre dans cet hôtel. Jusqu'où peux-tu coller à un ensemble d'objets et imaginer “manger une chambre”.
Patrick Corillon : Cela vient d'une histoire de quelqu'un qui veut manger une armoire à glace.
Catherine Francblin : Souvent tes histoires sont imaginées mais souvent elles ont pour origine des vies vécues.
Patrick Corillon : Je prends dans les livres quelqu'un, quelque part. » [6]

La mention « armoire à glace » semble pourtant renvoyer directement à Dalí.
  
On est satisfaite. On a retrouvé le fil conducteur du « déjà lu/déjà entendu ». Il n’en reste pas moins que, passée la satisfaction d’avoir échappé pour un temps à l’Alzheimer, on se demande bien pourquoi on a été marquée à ce point par cette histoire d’armoire. Le Livre des Records nous a habitués, depuis quelques années, aux exploits incongrus. Fred Vargas y fait d’ailleurs allusion, de façon très ténue, lorsqu’elle évoque le type qui a mangé un avion [7].
  
On remarquera que jamais, dans les passages cités, lorsqu’il est question de manger une armoire, le verbe « déguster » n’est employé. Sous la plume de Fred Vargas, et sous celle de Pierre Bourgeade, on note le simple verbe « manger ». Dalí, de façon plus visuelle, ou poétique, emploie l’expression « passer par ses viscères, par sa pulpe biologique ». Patrick Corillon, pour sa part, emploie les verbes « manger », « avaler », « ingurgiter ». Jusqu’à présent, donc, il n’est aucunement question du goût de l’armoire.
  
Retournons au texte de Bourgeade :

« Tous les matins, avec son couteau, il détachait quelques copeaux des bois de l’armoire et les mélangeait à sa nourriture – pain de seigle, chou rouge, ersatz de pâté, gâteau de rutabaga – sans que cela en modifiât sensiblement le goût. Il en fit même du café, sensiblement supérieur au café de glands. » [8]

Le héros de L’Armoire, Focker, mange le meuble sans déplaisir. Il faut dire que son ordinaire d’Allemand de l’Est laisse à désirer. On notera la gradation humoristique centrée autour du même adverbe « sensiblement » : le fait d’ajouter les copeaux de bois aux aliments n’en altère pas le goût, et améliore même celui du café.
  
C’est dans La Théorie du Panda de Pascal Garnier que l’on trouve mention du plaisir de la dégustation :

« Mais le désir de vengeance n’a qu’un temps et bien qu’il ne voulût jamais l’admettre, la haine qu’il portait à cette armoire s’était muée en ce même amour dévorant qu’il vouait à sa tendre épouse. C’est en gourmet qu’il dégustait l’objet de son ressentiment.
- Hier, j’ai fait bouillir un morceau de cornière. Eh bien, je vais te dire, on dirait du veau ! » [9]

Dans les textes de Pascal Garnier et de Pierre Bourgeade, on trouve la précision du bois dont sont faits les meubles. Dans La Théorie du panda, l’armoire que voit Gabriel dans la vitrine de l’antiquaire est en merisier. Celle que « déguste » Mathieu, en acajou. Ce sont des bois précieux, dont le lecteur peut penser qu’ils ont plus de saveur que le prolétaire pitchpin ou le trivial aggloméré des mobiliers bas de gamme. L’armoire à déguster est un meuble bourgeois, de famille. Un mets de connaisseur. Rien d’étonnant à ce que la haine se transforme en amour, à ce que la vengeance de Mathieu devienne une partie de plaisir. Le personnage y laisse la vie, mais il meurt en gastronome. Le vocabulaire en rend compte : « amour dévorant », « tendre épouse », « gourmet », « dégustait ». On retrouve ici Dalí : « manger ce qu’on veut posséder », en l’occurrence manger ce que l’on ne peut plus posséder. Manger l’arme du crime, et la trouver délectable.
  
L’armoire allemande est en chêne, bois noble. Dans le texte de Bourgeade, on en a une description précise :

« […] majestueuse, puissante, de chêne massif. Ornée, sur chaque porte, et sur sa corniche, de motifs chantournés plus ou moins ébréchés, qui avaient pu représenter naguère une lyre, une rose, une hure de sanglier » [10]

Focker, le personnage, n’éprouve aucun plaisir à manger l’armoire de sa grand-mère. L’armoire était objet d’attachement avant d’être mangée :

« Il la touchait, il lui parlait. Il y avait des années, qu’à l’Est, on ne trouvait plus aucun produit d’entretien et, dans tout Berlin, même en cherchant bien, on n’eût pu trouver un chiffon de laine. Focker astiquait l’armoire de ses mains, qu’il mouillait parfois de sa salive, caressant l’armoire, la frottant, la polissant, au point qu’elle avait fini par acquérir un brillant extraordinaire. » [11]

Le plaisir, c’est avant qu’il est ressenti, comme le suggère le vocabulaire employé. Les verbes « toucher », « astiquer », « mouiller », « caresser », « frotter » sont assez éloquents. Avant sa fuite à l’Ouest, pour éviter que la Police confisque l’armoire, il la démonte et la cache sous son lit. Lorsque les policiers découvrent le meuble démonté, Focker dit qu’il s’agit d’un lit, supplémentaire. Celui de sa fiancée. L’amour dévorant du personnage de Pascal Garnier naît pendant l’ingestion, qui devient dégustation, et se confond avec l’amour porté à l’épouse. À l’inverse, l’amour quasi physique du personnage de Bourgeade pour le meuble ne se mue pas en plaisir de gastronome.
  
Si nous ne savons rien du bois dont sont faites les autres armoires dévorées, on sait en revanche le temps que prend leur dévoration. Mathieu, le personnage de Pascal Garnier, met deux ans à manger une porte. Quelques mois à peine – avec l’aide de quelques amis, il est vrai – suffisent au thékophage évoqué par Fred Vargas pour manger le meuble entier. Dalí, sans hésiter dans ses souvenirs, affirme que son compagnon de résidence a mis deux ans pour venir à bout de l’armoire à glace – en mettant les bouchées doubles le dimanche. Quant au personnage de Patrick Corillon, il lui faut deux ans pour manger le mobilier de sa chambre d’hôtel, sans que le lecteur sache combien de temps a été consacré à la seule armoire. Peut-être que la qualité du bois de l’armoire de Mathieu explique le temps passé à son ingestion. L’acajou, c’est du solide. En revanche, le lecteur ne sait rien du temps que met Focker pour manger son armoire en chêne, à Berlin-Est. Dans une société figée, le temps n’a pas d’importance. Seul importe le jour où, le meuble avalé, on peut s’enfuir :

« Le lendemain du jour où il eut fini de manger l’armoire, il s’enfonça dans les égouts et, passant sous le Mur, il gagna l’Ouest. » [12]

Chez Bourgeade, le passage de l’Est à l’Ouest implique l’abandon de son seul trésor, le meuble de famille, auquel le protagoniste ne peut se résoudre. La motivation repose ici sur les sentiments, et plus encore sur l’attachement à la filiation, à l’histoire personnelle, que l’Histoire avec sa grande hache ébranle et anéantit. S’il faut passer par les égouts pour trouver la liberté, il faut manger les vestiges de son passé familial et… les rendre à l’égout. Dans L’Armoire, la preuve de l’ingestion de l’armoire est donnée par les résultats d’une prise de sang. Le taux de bois trouvé dans les analyses ne peut s’expliquer que par la véracité du récit de Focker. C’est que même après avoir été éliminée, l’armoire est encore dans son corps, elle fait partie de lui, elle coule en lui, et y reste. Ce que Dalí ne décrivait que comme un passage – « l’armoire à glace avait passé à travers ses viscères » - devient chez Bourgeade un élément physiologique à part entière. Mais au bout de dix ans passés à l’Ouest, à parcourir les États-Unis pour raconter son histoire, et alors qu’un auditeur sceptique le presse de prouver la véracité de son récit, la preuve par le sang ne peut plus être produite. Focker a le même taux de bois que n’importe qui. Le temps passant, l’armoire s’est effacée. Il pense alors à retourner à l’Est, mais Kraft, son éditeur l’en dissuade, proposant une solution en forme de pirouette, dans les toutes dernières lignes du roman :

« - À quoi bon raconter une histoire à laquelle personne ne croira plus ?
- La solution de ce problème est simple, répond Kraft. Il suffira, matin et soir, que vous mangiez un peu de bois. » [13]

Chez Pascal Garnier, la dévoration devient adoration. Sans doute assez morbide, car en prenant plaisir à déguster l’armoire meurtrière, Mathieu pense savourer le corps de sa femme, alors qu’il n’ingurgite que son cercueil. Si l’épouse est morte dans le meuble, il n’en reste pas moins meuble. Le bois n’est pas devenu chair. L’allusion à la tendreté du veau est une incise humoristique dans une anecdote funèbre. Elle est aussi une marque d’argot « soutenu », parfaitement insérée dans un texte écrit au cordeau.
  
Pourquoi retrouve-t-on, chez cinq artistes, cette fascination ? En quoi « manger une armoire » peut apparaître comme un motif littéraire, artistique ? On entrevoit ce que Dalí peut tirer de son souvenir d’étudiant, s’il est vrai, ou même s’il n’est qu’un souvenir inventé : cela lui permet d’évoquer à nouveau la période de cohabitation avec Buñuel et Lorca, qui a marqué le début de la carrière de chacun. Ce sont les belles années de jeunesse. Cela lui permet également de déclarer à la caméra son amour pour Gala, qui s’exprime ici sous la forme métaphorique de l’anthropophagie – manger Gala sous forme d’olive –, anthropophagie mise en relation avec le rituel catholique. Dans la vidéo, Dalí explique que « dans la religion catholique, qui est la plus parfaite qui ait existé, on pratique la cérémonie liturgique qui est “manger Dieu vivant” ». Nous sommes ici dans le discours dalinien topique, marqué de provocation, de psychanalyse, de surréalisme, et d’hispanité (on ne se défait pas de l’empreinte catholique). Chez Corillon, le court texte sur l’occupant de la chambre d’hôtel s’inscrit dans un ensemble plus vaste d’exploration de toutes les chambres. Chacune cache un secret.
  
Dans le roman de Pierre Bourgeade, le fait de manger l’armoire n’est que le déclenchement, la péripétie première, d’un texte qui pointe les outrances et les folies du temps, quel que soit le côté du Mur où l’on se trouve. Chez Vargas et Garnier, le meuble mangé est le motif secondaire de l’intrigue. Les mangeurs d’armoire sont des « passants » dans le récit, des invités dont la narration va se désintéresser. Ils ne sont là que pour mettre en évidence l’absurdité des comportements humains, qui ne sont que le reflet, là aussi, de l’absurdité de la marche du monde. Dans Un lieu incertain, les enquêteurs sont confrontés à un crime mystérieux, ils retrouvent des pieds tranchés, en nombre impair, et face à cet acte incompréhensible, on mentionne le fait de manger une armoire, ou un avion, comme l’évidence que tout est possible. Lorsque Danglard nomme ce qui n’a pas de nom, l’absurdité devient réelle. Et notre réalité, absurde. Dans La Théorie du panda, l’errance de Gabriel est entrecoupée par des rappels de sa vie « d’avant », dont Mathieu fait partie. L’évocation de l’armoire, devenue délicieuse, est une manière de signifier autrement que l’on peut mourir d’amour. Repu. Et que la vengeance, plat qui se mange froid, s’incarne parfois d’une drôle de façon.

Il n’empêche : le lecteur (la lectrice) reste tout de même pantois(e) devant un motif littéraire pour le moins surprenant.

NB : la chasse aux dévoreurs d’armoires reste ouverte. Vous pouvez me signaler vos trouvailles…

Prolongement 1 : le 10 octobre 2013, Elizabeth Legros Chapuis me signale cette citation : « Si tu ne manges pas ton armoire, c’est ton armoire qui te bouffe : tu deviens armoire. » Roger Vailland, Écrits intimes, Gallimard, 1968, p. 686




[1] Pascal Garnier, La Théorie du panda, Zulma, 2008, p. 53-54.
[2] Fred Vargas, Un lieu incertain, Viviane Hamy, 2008, p. 16.
[3] Op. cit. p. 30.
[4] Pierre Bourgeade, L’Armoire, Gallimard, 1977 et Folio, 1993. Nous utilisons l’édition Folio pour les citations.
[5] Op. cit. p. 19.
[7] Le Français Michel Lotito est entré dans le Livre Guiness des Records pour avoir mangé un Cessna.
[8] Pierre Bourgeade, L’Armoireloc. cit.
[9] Pascal Garnier, La Théorie du panda, p. 54.
[10] Pierre Bourgeade, L’Armoire p. 102
[11] Op. cit.,, p. 14.
[12] Op. cit., p. 19.
[13] Op. cit., p. 155.