Ils
sont trois gardiens de la paix – Virginie, Aristide et Erik – à qui l’on confie
une tâche particulière : conduire un clandestin à Roissy et le remettre
aux services de l’élargissement. Ce n’est pas de la routine, cela n’entre que
rarement dans leurs missions. Ce pourrait être le « pitch » d’un
épisode de série policière comme il en existe tant, un épisode un peu en marge
du quotidien. Une espèce d’escapade d’un soir qui permettrait des plans, des
séquences, sur le désarroi de l’étranger, le passage de relais entre les différents
services, la satisfaction du devoir accompli. A partir de ce pitch périlleux,
Hugo Boris emmène ses personnages aux marges du devoir et au cœur de leurs
responsabilités personnelles.