Alain Mabanckou, Petit Piment, éd. du Seuil, août 2015,
288 pages.
L’orphelinat de Loango, au
Congo, accueille, comme partout, les enfants abandonnés. Le narrateur du
formidable roman d’Alain Mabanckou, avant d’être surnommé « Petit Piment »
parce qu’il a assaisonné de façon assez rude la pitance de deux frères qui
sèment la terreur dans les dortoirs, porte le nom de Tokumisa Nzambe po Mose yamoyindo abotami namboka ya Bakoko.
« Ce long patronyme signifie en lingala « “Rendons grâce à Dieu, le
Moïse noir est né sur la terre des ancêtres”. » (p.11). C’est un prêtre
qui l’a nommé ainsi, un prêtre bienveillant et attentif, qui sera balayé par la
révolution socialiste.
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