David Lagercrantz, Ce qui ne me tue pas (Millénium 4), traduit du suédois par Hege Roel-Rousson, éd.
Actes Sud, septembre 2015.
J’ai lu Millénium 4. De la série devenue
« marque », je n’avais lu que le tome 1, avec difficulté, sans doute
à cause de la traduction. Les tomes 2 et 3, je ne les connais que par la série
télévisée suédoise, celle dans laquelle Lisbeth Salander a les traits de Noomi
Rapace et Mikael Blomkvist ceux de Michael Nyqvist.
J’ai donc lu Millénium 4. Il y est question de
hackers, de la NSA et de méchants russes. Un enfant autiste doublement savant –
il est un génie en mathématique ET en dessin – est plus ou moins au centre de
l’intrigue, intrigue à la fois politique et criminelle, si j’ai bien tout suivi.
Lisbeth est plus que jamais super-Lisbeth, super-hackeuse et super-boxeuse,
debout et déterminée même lorsqu’elle est blessée gravement, blouson noir et
piercings, grand appartement vide et bagnole de luxe. Lisbeth, quoi. On l’aime.
On ne lit Millénium, peut-être, que
pour elle. Elle est une force en marche, indestructible. Dans Ce qui ne me tue pas, face au petit
autiste, elle semble enfin trouver un interlocuteur à sa mesure. Blomkvist fait
son Blomkvist, sauve une fois de plus la revue de la faillite. Sa fille et sa
sœur ne sont qu’évoquées, Erika Berger passe en presque figurante. On est
heureux de retrouver Holger Palgrem, le premier tuteur de Lisbeth, qui n’a ni
bon pied ni bon œil, mais qui, dans ses discussions avec Blomkvist, montre qu’il
a encore des révélations à faire sur le passé et la parentèle de la jeune femme.
J’ai lu Millénium 4, donc, et j’ai passé un bon
moment.