jeudi 2 janvier 2020

Une machine comme moi de Ian McEwan


Ian McEwan, Une machine comme moi (machines like me and people like you), traduit de l’anglais par France Camus-Pichon, éd. Gallimard, 3 janvier 2020, 390 pages.


L’un des thèmes majeurs de ce remarquable roman apparaît dans l’épigraphe, qui ne prend son sens que dans le dernier versant du texte, laissant ainsi le lecteur s’imprégner de la totalité des réflexions soulevées. Car Une machine comme moi est un roman dense, fourni, comme on le dirait d’une végétation : tout s’y imbrique et s’entremêle. Si la narration en elle-même est linéaire, à l’exception notable d’un presque récit inséré dans une conversation au mitan exact du livre, les différents événements de rejoignent de façon si vertigineuse que l’on sait, et voit, que l’on est entré dans un texte majeur.