Ian McEwan, Une machine comme moi (machines like me and people
like you),
traduit de l’anglais par France Camus-Pichon, éd. Gallimard, 3 janvier 2020,
390 pages.
L’un des thèmes
majeurs de ce remarquable roman apparaît dans l’épigraphe, qui ne prend son
sens que dans le dernier versant du texte, laissant ainsi le lecteur s’imprégner
de la totalité des réflexions soulevées. Car Une machine comme moi est un roman dense, fourni, comme on le
dirait d’une végétation : tout s’y imbrique et s’entremêle. Si la
narration en elle-même est linéaire, à l’exception notable d’un presque récit
inséré dans une conversation au mitan exact du livre, les différents événements
de rejoignent de façon si vertigineuse que l’on sait, et voit, que l’on est
entré dans un texte majeur.