Laurent Nunez, Il nous faudrait des mots nouveaux, éd. du Cerf, août 2018, 192 pages.
Laurent
Nunez nous propose treize mots pour élargir notre vision du monde. Il va les
dénicher
dans des langues accessibles parce qu’enseignées largement dans les collèges et
les lycées – l’allemand, l’anglais, l’espagnol – ou peu maîtrisées par le
commun des Français – le japonais, l’inuktitut, le tchèque, par exemple. Et
tout à coup, l’humain se dévoile sous d’autres faces, la communauté universelle
donne à voir et à entendre des sentiments unanimement partagés. Si la langue
est l’âme d’un peuple – on n’entrera pas ici dans le débat peuple, nation, etc.
– la somme des langues, aux intersections impossibles, met à jour une dimension
autre de nos sentiments, quelles que soient les conditions de température et de
pression.
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