Haruki Murakami, Ecoute le chant du vent suivi de Flipper, 1973, traduit du japonais par
Hélène Morita, Belfond, 14 janvier 2016, 336 pages.
Le nom d’Haruki Murakami
revient chaque année dans la liste – fantasmée – des nobélisables. Son œuvre
parle à chacun. C’est une œuvre forte, empreinte de pop culture et
d’universalité, ancrée dans une époque et ouverte sur un imaginaire onirique, à
la fois exotique et référentiel. L’œuvre de Murakami est étrange, mais point
étrangère. Kafka sur le rivage, Les Amants du Spoutnik, les trois tomes
de 1Q84, pour ne citer que quelques
titres phares, font de cet auteur japonais l’un des grands, des immenses écrivains
des XXe et XXIe siècles. Les éditions Belfond publient en ce mois de janvier
2016 ses deux premiers romans, à peu près inédits, à tout le moins inédits en
français. Ecoute le chant du vent et Flipper, 1973 ont été écrits et publiés au
Japon en 1979 et 1980.