César Aira, Le
Congrès de littérature (El congreso de literatura, 1997),
traduit de l’espagnol (Argentine) par Marta Martínez Valls, éd. Christian
Bourgois, 14 avril 2016, 110 pages.
César Aira est un écrivain
argentin. Ce simple constat ouvre, mentalement, sur des horizons particuliers –
sur des particularismes. La littérature argentine constitue un territoire littéraire
autonome ou presque, sur lequel le fantastique le dispute au quotidien,
l’étrange côtoie le réalisme, l’essai fait figure de roman, et inversement.
Borges, Cortázar et Sábato sont sans doute les noms qui résonnent le mieux aux
oreilles européennes. Arlt, Marechal, Bioy Casares, Ocampo aussi, sans doute.
Eduardo Berti ou Rodrigo Fresán, pour les contemporains immédiats. Chaque
écrivain argentin chante sur sa branche, mais le concert que tous offrent, par
delà les époques et les modismes, est d’une harmonie parfaite. L’Argentine,
terre de textes et d’imagination réflexive.
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