François Saintonge, Le Métier de vivant, Grasset, 2
septembre 2015, 256 pages.
Le Métier de vivant débute
durant la première guerre mondiale. Max Brouillart (avec un t…) est un jeune homme aboulique, un
« cœur tiède » comme il se définit lui-même, surprotégé par sa mère, embusqué,
à l’abri des tranchées et des combats dans les locaux de la Maison de la Presse,
ces bureaux dans lesquels « de brillants intellectuels auscultent
l’opinion publique internationale en dépouillant la presse étrangère » (p.
124). C’est qu’il y a du beau monde, dans les couloirs de la rue François-Ier,
en cette année 1917 : on peut y croiser Edmond Jaloux, Jean Giraudoux, Jean
Cocteau, ou encore le délicieux Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz.
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