lundi 24 août 2015

Le Métier de vivant de François Saintonge



François Saintonge, Le Métier de vivant, Grasset, 2 septembre 2015, 256 pages.

Le Métier de vivant débute durant la première guerre mondiale. Max Brouillart (avec un t…) est un jeune homme aboulique, un « cœur tiède » comme il se définit lui-même, surprotégé par sa mère, embusqué, à l’abri des tranchées et des combats dans les locaux de la Maison de la Presse, ces bureaux dans lesquels « de brillants intellectuels auscultent l’opinion publique internationale en dépouillant la presse étrangère » (p. 124). C’est qu’il y a du beau monde, dans les couloirs de la rue François-Ier, en cette année 1917 : on peut y croiser Edmond Jaloux, Jean Giraudoux, Jean Cocteau, ou encore le délicieux Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz. 

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