Georges-Olivier Châteaureynaud, Aucun été n’est éternel, éd. Grasset, 10 mai 2017, 336 pages.
Après un récit
autobiographique et deux recueils de nouvelles, Georges-Olivier Châteaureynaud
revient au roman avec Aucun été n’est
éternel. Aymon a dix-huit ans, il étouffe chez lui entre ses vieux parents,
son père Eudes qui agonise et sa mère-poule Rochelle. Nous sommes en 1965, époque
où l’on prend et fait la route après avoir découvert la beat-generation, où
l’on écoute Bob Dylan et Bert Jansch, où l’on explore les possibilités du
haschich, de l’héroïne et du LSD. Aymon part avec la lymphatique Cécile qu’il
connaît à peine, et tous deux se retrouvent à Athènes au cœur d’une petite
bande composée de dealers, d’un guitariste talentueux, de junkies de toutes
sortes et de figures singulières – Anji l’anorexique qui alterne les fixes et les cuites ; Crevard,
sorte de zombie maladif qui a usé sa santé sur les chemins de Katmandou ; Naze
le néo-nazi qui arbore sur sa main droite une croix gammée tatouée. De
pensionnaire d’auberges de jeunesse en invité toléré dans des fêtes
somptueuses, Aymon se laisse emporter dans un tourbillon où il ne maîtrise
rien. Il suit le mouvement, d’Athènes à Tanger, puis à Londres.
Lire l'article sur La Règle du Jeu
Voir aussi l'entretien que Georges-Olivier Châteaureynaud m'a accordé, à l'occasion de la sortie de son roman Aucun été n'est éternel
Voir aussi l'entretien que Georges-Olivier Châteaureynaud m'a accordé, à l'occasion de la sortie de son roman Aucun été n'est éternel