C’est
l’histoire d’une fratrie. Posons ce postulat. Trois parties dans le roman,
chacune consacrée – avec incises et retours en arrière – à un membre de cette
fratrie. Thomas, Jean et Pauline. Le petit frère, informaticien ; le grand
frère, berger dans les Pyrénées ; la sœur cadette, médecin humanitaire au
Cameroun. On ne les verra jamais ensemble tous les trois, les membres de cette
fratrie. Leurs relations sont faites de silences et de secrets, de fuites et de
mensonges, de signes à décrypter dont la clé de déchiffrement remonte à l’enfance,
qui ne sera donnée que bien plus tard, mais avant qu’il ne soit trop tard. Luc
Lang bâtit, avec ce Commencement du
septième jour, un roman à suspense dans lequel Thomas, trente-sept ans, est
le détective de sa propre histoire, quand il croyait et voulait démêler les
fils des causes de l’accident de voiture de son épouse.