mercredi 29 août 2018

Federica Ber de Mark Greene


Mark Greene, Federica Ber, éd. Grasset, 22 août 2018, 208 p.


Le titre du roman que Mark Greene publie en cette rentrée chez Grasset laisse envisager que l’on va lire le portrait d’une femme. Ce n’est pas faux, mais c’est assez réducteur. Federica Ber est un roman en trompe-l’œil, bâti à chaux et à sable, qui croise les fils de plusieurs histoires pour aboutir à un récit en trois dimensions – le passé, le présent, l’imaginaire –, culminant à la fois sur les toits de Paris et dans les Dolomites. Il faut un sacré talent pour offrir ainsi au lecteur un roman fluide et parfaitement charpenté, aux bifurcations narratives quasiment invisibles. On lit Federica Ber d’une traite, comme un suspense.