La littérature argentine est un continent à elle seule. Bien entendu, elle s’inscrit dans le panorama de la littérature latino-américaine, mais les voix qui la composent écrivent – chantent – sur une gamme légèrement différente, plus profonde peut-être, assurément plus étrange. Mais en aucun cas discordante. Mariana Enriquez, dans Nuestra parte de noche, parvient à embrasser des motifs et des genres apparemment inconciliables, et nous offre le plus beau roman d’initiation de ces dernières années.
Nous suivons l’itinéraire de Gaspar, de sa naissance à ses vingt-cinq ans. Nous allons le voir grandir, s’interroger, passer par des épreuves terribles, tenter de s’émanciper, y parvenir, puis découvrir un secret de famille qui le conduira à comprendre le pourquoi de son itinéraire si singulier.