Frédéric Beigbeder,
Une vie sans fin, éd. Grasset, 3
janvier 2018, 360 pages.
« La mort est
le seul rendez-vous qui ne soit pas noté dans votre agenda » écrivait
Frédéric Beigbeder dans son roman 99
francs en l’an 2000. Dix-sept ans plus tard, le cap de la cinquantaine tout
juste passé, l’écrivain se réjouit que le rendez-vous n’ait pas encore eu lieu,
à Samarkand, Paris ou le pays basque. Tout est dans ce petit
« encore ». Parce qu’il est heureux en amour et en paternité, mais
qu’il vieillit, la mort pour lui est inacceptable. Mais nous sommes au XXIe
siècle, n’est-ce pas ? La mort, c’est un truc du passé, dépassé. Un peu
partout sur la planète, des chercheurs s’emploient à faire trépasser la Grande
Faucheuse. De la Suisse à la Californie, en passant par l’Autriche et Israël,
Frédéric Beigbeder part à la rencontre de ces hommes qui s’ingénient à ne plus
rendre inéluctable ce qui, hier encore, l’était.