vendredi 30 août 2024

Medusa d’Isabelle Sorente

Isabelle Sorente, Medusa, éd. JC Lattès, 21 août 2024, 405 p.


Une jeune femme meurt, à vingt ans, dans les bras de son amant. Il ne l’a pas tuée intentionnellement, mais la mort survenue durant un acte d’amour avec strangulation volontaire fait de lui son meurtrier. C’est ce que Liam et Béatrix, le frère et la meilleure amie de la jeune morte, pensent. Les parents, bien entendu, sont effondrés. Medusa est aussi le roman du deuil et de la reconstruction. Mais… mais tout est dans ce « aussi ». On connaît Isabelle Sorente. Elle est une autrice sensible qui pousse ses personnages au-delà de la sociologie et ses histoires au-delà de la contemporanéité. Sorente est une exploratrice. Dans Medusa, elle poursuit une réflexion philosophique, mystique et ontologique sur la généalogie des femmes, et sur la pérennité de leur sort. Ici, Sorente se penche sur les monstres.

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